24 oct. 2008

Nouveau blog sur INSPIRE par Marc LEOBET

Vous êtes sans doute déjà au courant, mais cette initiative mérite tout de même un peu de "buzz" autour. Depuis hier la blogosphère compte avec un nouveau blog entièrement dédié à INSPIRE.

Edité sur Géorezo par Marc LEOBET du CNIG, il nous présentera quotidiennement l'avancement de la directive INSPIRE selon le principe "1 jour= 1 question".

Petit à petit les termes d'INSPIRE se précisent et l'on commence à avoir des réponses aux questions de détail que l'on se posait en tant que prescripteurs et qu'utilisateurs d'information géographique. Si l'on a aimé le site du BRGM, si l'on applaudit les "journées INSPIRE" organisées ici et là, on ne peut que souhaiter que les sources d'informations continuent à se développer.

J'ai pu voir dans un diaporama sur ce blog une référence aux résultats de l'étude cout-bénéfice sur l'IDS du Gouvernement de la Catalogne espagnole (IDEC) impulsé par l'unité SDI du JRC et l'Université Polytechnique de Barcelone. Des documents comme celui-ci sont essentiels pour faire avancer la cause d'INSPIRE auprès des organismes concernés, car ils se posent souvent la question du coût de la mise en œuvre de la directive, des bénéfices, des opportunités, etc. Dommage que les créateurs de ce rapport ne disposent pas de plus de moyens pour présenter leur analyse dans le plus grand nombre d'évènements ! Dommage aussi que la Commission n'ait pas fait, depuis 2003, sur son site assez d'efforts en terme de communication, de pédagogie, de sensibilisation adressé au commun des géomaticiens. Car cela nous aurait apporté les outils nécessaires pour nous simplifier la tâche sur le terrain. Or chaque pays membre, chaque région, s'arrange de son coté à sa façon. Pas très "mutualisation" tout ça ... ;-).

Cela pour dire qu'une conférence annuelle (très intéressante par ailleurs) n'est peut-être pas suffisante pour mutualiser les bonnes pratiques dans le développement d'INSPIRE dans les états et régions européens. Il y aurait quelque chose à inventer?

20 oct. 2008

3èmes Journées du SIG libre à Girona


La période d'inscription aux 3èmes journées du SIG libre organisées par le service SIGTE de l'Université de Girona est ouverte. Il s'agit d'un évènement qui rassemble des ateliers techniques, des conférences et des communications d'utilisateurs. Il me semble qu'il s'agit d'un rendez-vous intéressant pour ceux qui habitent dans le Sud de la France, car Girona se trouve à 100 km de Perpignan. L'année dernière, je m'étais pointé trop tard et il n'y avait plus de places pour les ateliers techniques :-(

Plus d'informations sur leur site : http://www.sigte.udg.es/jornadassiglibre/

Et sur leur blog : http://www.sigte.udg.es/jornadassiglibre2008/blog/

Analyse spatiale et mobilité douce

Lorsque je m'étais installé à Montpellier, j'avais décidé de m'établir en centre-ville, pas loin de la gare, afin de diminuer l'usage de la voiture et d'avoir un accès rapide aux transports publics urbains et inter-urbains.

L'attractivité des centre villes est un phénomène déjà connu : Depuis 2 ans, des études aux Etats-Unis signalent la désertion des banlieues éloignées au profit des centre-villes en raison de l'augmentation du coût du transport.

Il y deux ans que je suis l'évolution du site Walk Score (Score Piéton?). Il propose le calcul, pour toute adresse localisable sur Google Maps, d'un index d'accessibilité pour les piétons aux services et aux loisirs. Il utilise pour cela des bases de données Local Business Center de Google afin de localiser des cafés, des épiceries, des espaces verts, enfin, tout ce qui est nécessaire pour la vie quotidienne. Il va même au-delà, car le site propose une liste des quartiers et des villes plus faciles à vivre pour les piétons aux Etats-Unis. L'objectif du site est d'apporter un argumentaire autour du transport durable aux personnes à la recherche d'un logement. Il propose par exemple que son service de calcul d'accessibilité soit intégré dans les sites des agences immobilières.

L'algorithme du site, qui a l'air de bien fonctionner pour les adresses des USA, est difficilement applicable en France. En effet, la "grocery" (épicerie) plus proche de la Place de la Comédie à Montpellier est située, selon le site, à ... Viols-le-Fort (à 20 km de Montpellier). En pourtant, si l'on cherche "épicerie" sur Google Maps, nous avons des nombreux résultats en centre-ville. On dirait que la recherche des services se fait par catégorie mais aussi à partir des contenus en français et anglais de sites web associés aux fiches Local Business Center (sites web, avis des internautes). Du coup des nombreuses imprécisions existent dans la localisation des services et rendent inexploitables les résultats de la recherche.

Un autre point qui pourrait être intéressant mais qui fait défaut, c'est la prise en compte du lieu de travail permettant par exemple d'intégrer le cout de transport (public ou privé) de différentes solutions intermédiaires optimisant le lieu de résidence entre lieu de travail et lieux de consommation ou de loisirs. Bon, là c'est plus compliqué ;-)

17 oct. 2008

INSPIRE? qu'est-ce que c'est ??

Définitivement cet automne sera pour moi sur le signe d'INSPIRE (encore!?) :

Et j'ai l'impression ça risque de continuer pour les mois à venir !

Transformer un KML en SHP

Je voulais juste importer un KML sur gvSIG car j'avais lu sur Géorezo que la nouvelle version 1.1.2. de ce logiciel intègre une fonctionnalité d'importation de KML. C'était un tout petit KML de rien du tout (4 polygones et 6 points), pour un truc perso, rien d'important, mais je n'y suis pas parvenu !

J'ai un peu cherché (juste un peu) pour trouver la source de ce dysfonctionnement de gvSIG (structure ou version du KML, etc) . Finalement je me suis décidé à passer par une transformation de mon KML en SHP.

Voilà le cheminement à suivre :

  1. Création d'une carte sur Google Maps.
  2. Import du fichier KML complet sur mon poste (procédure).
  3. Validation du KML selon le standard OGC : la nouvelle version de KML validator permet la validation d'un fichier KML stocké en local.
  4. Ensuite on va transformer le KML en SHP. Si ce n'est pas encore fait, installer FWtools. Sur "FWtools shell" faire cd jusqu'au répertoire où est stocké le KML. Faire la commande suivante: ogr2ogr -f "ESRI Shapefile" mon_fichier_out.shp mon_fichier_in.kml
  5. Lire tranquillement son fichier avec gvSIG ou autre logiciel.
D'autres pistes qui n'ont pas tout à fait abouti :
  • Lecture du KML en gvSIG : erreur "Current gvsig version doesn't support multilayers. All the geometries have been loaded on the same layer ". La couche est chargée mais elle est vide (géométrie et attributs). Je suis néanmoins rassuré, c'est l'un des problèmes connus de la version 1.1.
  • Utilisation du logiciel gratuit Kml2shp (traduction "Google" du blog grec d'Arnaud Deleurme à ce sujet). Il marche bien pour les fichier composés de points, mais, dans tous les tests réalisés avec des polygones, il y a quelques sommets qui "fuient" :
  • Passage par l'interface OpenEV du pack FWTools : malheureusement, il ne s'agit pas d'un FW Tools shell avec des boutons :-) mais plutôt d'un outil de visualisation (assez orienté raster). Il arrive à lire mon KML, il l'exporte en SHP mais il perd les attributs dans le chemin. Dommage.
  • Utilisation du logiciel AlterSIG-Convert : encore des erreurs.
    FAILURE:
    Unable to open datasource `C:\Documents and Settings\rafael.moreno\Bureau\monfichier.kml' with the following drivers.
    -> ESRI Shapefile
    -> MapInfo File
    -> UK .NTF
    -> SDTS
    -> TIGER
    -> S57
    -> DGN
    -> VRT
    -> AVCBin
    -> REC
    -> Memory
    -> CSV
    -> GML
    -> KML
    -> Interlis 1
    -> Interlis 2
    -> GMT
    -> SQLite
    -> ODBC
    -> PGeo
    -> OGDI
    -> PostgreSQL
    -> MySQL
  • Passage par le logiciel gratuit GPS Babel : j'avais déjà utilisé ce logiciel très complet pour transformer mes itinéraires de randonnée créés sur Google Maps et les exporter en GPX afin de les lire sur mon GPS PDA. Ensuite on peut récupérer le GPX avec QGIS et le sauvegarder en SHP (ok, c'est tordu). En fait, le passage du KML vers GPX suppose la conversion des polygones en tracks (polylignes) mais conserve les attributs. Pour transformer les polylignes en polygones, il faut utiliser la toolbox SEXTANTE de gvSIG.
  • Restent à tester les outils surpuissants de type SDI de Camptocamp ou encore Geokettle de l'Université de Laval. Mais bon, là ... pitié ! Pas de canon pour tuer des mouches ! Dans tous les cas, je ne vois pas comment importer un KML sur SDI.
Maintenant il ne me faut plus que trouver le moyen de mettre en ligne mon fichier sur une application avec saisie en ligne autre que GMaps. Mais là c'est une autre histoire ;-)

13 oct. 2008

SIG et Politique de la Ville


Juste un petit billet pour me rappeler de l'adresse de ce site intéressant à plus d'un titre : Le Système d'Information Géographique de la Délégation Interministérielle à la Ville. En effet il me semble exemplaire par son ergonomie, par la pertinence de ses informations (même si je ne suis pas un spécialiste des ZUS) et par son interface cartographique aussi simple qu'efficace.

Il ne manque qu'un petit effort d'interopérabilité : je suis sûr les utilisateurs de ce site (communes, départements, régions, associations) seraient intéressés par la consultation de ces données directement dans leur propre SIG (et sans doute le Ministère de la Ville pourrait aussi être intéressé par certaines données des utilisateurs).

En tant que géomaticiens, on pourrait appliquer à cette thématique "politique de la ville", les techniques du géomarketing : changez "clients" par "citoyens", "point de vente" par point d'accueil", les mêmes méthodes d'analyse spatiale pourraient être utilisés. Par contre, comme pour le géomarketing, la connaissance thématique, dans le choix des indicateurs, des méthodes d'analyse et d'interprétation, sont des conditions nécessaires pour tout travail de cartographie. Les discussions du Géorezo nous l'ont assez rappelé.

Donc une petite pensée pour la Politique de la Ville star médiatique des 2 dernières saisons automne-hiver et qui risque d'être moins visible cette année pour cause de crise financière ...


4 oct. 2008

SIG pas cher (et fonctionnel)

"Le besoin crée l'occasion" que l'on dit. Cette règle est tout aussi vraie pour les usagers de l'information géographique.

Alors que, très souvent, "on donne du pain à celui qui n'a pas faim" et des sommes considérables sont dépensées pour des logiciels ou des données qui seront sous-exploitées (je sais, vous avez déjà tous vu ça), voilà qu'il y a des utilisateurs potentiels tellement potentiels qu'ils décident de passer à l'acte même sans moyens.

Cette année, dans le cadre de mon travail, j'ai eu l'occasion de voir deux exemples assez paradigmatiques des "projets SIG low-cost". Projets qui, je présume, représentent une partie non négligeable du total des projets SIG en France.

Le premier est le cas d'une petite collectivité provençale, moins de 5000 habitants, dont le directeur des services techniques a développé son SIG communal avec un cheminement assez original. Parrainée par un organisme d'Etat, cette commune a participé à un projet INTERREG à thématique environnementale. Dans le cadre de ce projet, on les aide à adhérer au CRIGE PACA, on leur conseille d'utiliser le logiciel FGIS, on leur fournit des données de référence IGN et des données sur l'environnement produites par le projet.

Sur cette base, ce directeur a investi des heures de travail à comprendre le fonctionnement de son logiciel, à créer de nouvelles données de gestion des réseaux, des espaces verts, de la voirie, en fonction de son propre besoin et de sa propre vision. Il a été assez rapidement limité par quelques es fonctionnalités de FGIS (notamment les fonctionnalités d'importation de fichiers, de géoréférencement d'images, et de modification du SRS des données). Cela dit, il maintient à jour ses données en fonction de son plan de travail et le système est en exploitation.

Le deuxième cas est celui d'une coopérative agricole du Sud-Ouest qui souhaite caractériser son parcellaire. Cette petite coopérative (une poignée de salariés dans l'entrepôt et sur le terrain) embauche alors un technicien SIG pour 6 mois avec la commande de créer un SIG qui sera utilisé pour la traçabilité des produits et pour le suivi cultural. Le technicien se trouve tout de suite confronté au manque de données. Une solution est trouvée avec les collectivités de sa région qui lui fournissent temporairement des images aériennes sous une convention de prestation de services. En échange, ces collectivités récupèreront les données produites par la coopérative.

Un travail de numérisation du parcellaire avait été réalisé par le technicien "cultures" de la coopérative à partir des images SPOT 5 disponibles sur Google Earth (!), il est à reprendre complètement car trop imprécis. Ce travail, ainsi que le renseignement des parcelles, est réalisé avec le logiciel GVSIG couplé à une base de données PostgreSQL. La plupart des informations sur les parcelles sont disponibles en papier, tout est ressaisi à la main. Un lien est réalisé avec la base de données du logiciel de suivi culturel de la coopérative. Le technicien "cultures", seul utilisateur, a été formé à l'outil. Les bases de données sont relativement stables car elles concernent des cultures pérennes.

A l'ère des IDS, ça m'a fait plaisir de voir que l'on peut toujours faire sa petite application bien ciblée avec trois francs six sous. Au delà de mon plaisir perso-professionnel, ces projets ont quelques élements qui méritent d'être analysés :

1. Dans les deux cas, les responsables ont été confrontés au manque de données géographiques de référence. L'un a la chance de travailler pour une commune à l'est du Rhone et donc d'avoir accès aux facilités offertes par le CRIGE PACA. Le deuxième a encore plus de chance, car plusieurs collectivités de sa zone de travail lui ont prêté des données dans une démarche de coopération public-privé assez intéressante. Ce sont deux exemples de comment s'en sortir pour obtenir des données de référence sans contrevenir à la loi, mais combien de cd's de BD IGN se baladent dans la nature, dans les grandes comme dans les petites structures, publiques ou privées ? A quand une politique de prix nationale qui prenne en compte les ressources financières des utilisateurs de l'information? Cette idée, précisément évoquée par un élu PACA lors du séminaire GRISI CAP, me semble particulièrement intéressante. D'ailleurs j'ai bien dit nationale, car sinon il me semble que dans le Midi (hors PACA) l'avancement de la politique sur l'information géographique a du chemin à faire (même si l'on y travaille!).

2. Ces SIG ont aussi en commun l'utilisation de logiciels libres ou gratuits. L'arrivée à maturité de nombreux projets Open Source rendent naturel le choix de logiciels tels que :
  • SIG "client lourd" : GV SIG, QGIS/GRASS, UDIG
  • SIG "serveur" : Mapserver, Geoserver
  • SIG "client léger" : Cartoweb, Open Layers
  • SGBD spatial : PostgreSQL/PostGIS
  • Import/export de formats : FWTools / Open EV
  • Metadonnées et catalogues : Geonetwork, MDWeb, CatMDedit
  • Traitement d'images : Ilwis
A la différence des données, les logiciels (du moins ceux fonctionnant sur un simple PC) ne supposent plus une charge pour la plupart des petits projets SIG. Même pour les applications serveur, le coût de l'hébergement s'est énormément démocratisé depuis 2 ans. Par contre, en ce qui concerne l'installation, l'installation serveur reste plus complexe alors que pour les installations monoposte, même dans le cas d'un néophyte, le temps à passer dans l'installation et la prise en main est relativement court (quelques jours).

Puisqu'il s'agit de logiciels libres, il n'y a pas (le plus souvent) ni d'offre commerciale ni de proposition de support technique. Le temps à passer dans la résolution de problèmes de manipulation et de configuration peut être important et proportionnel à la diffusion effective du produit.

3. Dans les deux cas, il s'agit d'applications simples avec un nombre très limité d'utilisateurs autour d'un poste de travail unique et mis en œuvre au sein d'une petite organisation (moins de 30 personnes). On constate alors que ces projets n'ont pas prévu de coût de coordination des utilisateurs internes et externes. Pas d'administration des droits des utilisateurs ni de systèmes de sécurisation des données, car les données ne sont ni accessibles ni "sensibles". Le petit nombre de thèmes traités justifie le manque d'un catalogue pour la gestion et le partage de données. Ils ne passeront pas de temps dans des réunions de comité de pilotage ni dans la rédaction de documents de rapport ou d'évaluation, et pourtant leur système continuera à être exploitable et productif.

Facile alors de créer son SIG, quand on n'a pas à travailler avec une pléiade de partenaires, ni à diffuser ses données en ligne ni à les documenter ! Enfin, facile jusqu'au jour où l'on est tous encouragés (on arrive à INSPIRE!) à réfléchir/travailler ensemble et à rendre accessibles nos données en ligne. Il faudra alors que l'on prépare des méthodes et des outils (technologiques, pédagogiques, financiers) qui permettront à ces petits SIG de venir rejoindre ces grandes IDS sans que cet effort ne les essouffle.

3 oct. 2008

Géomatique et agriculture

Vivement octobre ! La rentrée fut sympathique mais aussi intense. Elle commençait avec la réunion de démarrage de GEOWINE et continuait avec un autre projet, INFOAGRI, qui lui est dans sa phase finale.

Je devais préparer une formation sur la prise en main des logiciels mis en place par le projet pour le partage des données entre les organismes partenaires. J'avais préféré passer plutôt du temps sur la compréhension des enjeux et des outils des Infrastructures de Données Spatiales que sur le TP proprement dit. D'ailleurs, par rapport à mon billet antérieur, j'avais proposée une définition d'IDS. Sans doute qu'il y en a d'autres ... Pour les sources, allez voir sur le SDI Cookbook et sur le site INSPIRE du BRGM.

Voici un extrait :


Dessine-moi une Infrastructure de Données Spatiales


"Infrastructure de Données Spatiales". En janvier 2006, je n'avais jamais entendu parler de ce machin. En mars 2006, je suis une formation de 3 jours en Espagne et je découvre les atouts de cette vision des SIG ("le nouveau paradigme de l'information géographique"). Une année plus tard, j'étais capable d'énumérer une partie des limites du nouveau paradigme et je découvrais à Barcelone que des universitaires s'intéressaient de près à ces limites qui mettent en danger le succès des IDS. Ce printemps 2008, entouré des "théologiens" régionaux d'INSPIRE, dans cet Olympe des chercheurs qu'est le JRC, chacun y allait de sa vérité et de sa définition de l'IDS sans parvenir à convaincre les autres. C'était étonnant, car on trouvait autour de la table certains poids lours et moyens du mouvement "GIS2SDI" en Europe. "Si même eux, les convaincus, ne sont pas d'accord, comment convaincre tous les autres?", me suis-je dit. Ce fut cependant très instructif, rien ne vaut la confrontation pour exercer les neurones.

Je croyais que j'avais eu ma dose de digressions, mais je dois être un cas perdu, et me voilà en train de demander une inscription au cours en ligne de l'Infrastructure de Données Spatiales d'Espagne, "la IDEE". J'avais été surpris des conditions d'inscription : on nous annonce, avec un mois d'avance, la date d'ouverture des inscriptions qui est ... un samedi ! "Si les inscriptions commencent un samedi, c'est que dès lundi il n'y aura plus de places! Ça a dû être fait pour ça d'ailleurs. Je me suis donc inscrit dès samedi matin avec une connexion modem car je n'étais pas chez moi. Trois heures d'attente pour 3 pages (ok, j'exagère), mais j'avais réussi à déposer ma demande.

Aujourd'hui j'ai reçu la réponse des consultants en charge de la formation : ma candidature n'a pas été retenue. Afin de m'éviter de mauvaises pensées sur la méthode de sélection, ils ont noté en bas du message : " A 1 heure a.m. du [samedi] 20 septembre le nombre d'inscriptions dans le cours d'IDS était de 224 ".

Quel succès ! Je crois que je vais arrêter le consulting et ouvrir une boîte de formations en ligne sur l'IDS :-)

Maintenant que j'y pense, je devrais encore attendre un peu pour connaitre la "véritable" définition d'une IDS. Patience !

Voici le message complet :


Estimado/a alumno/a:


Nos ponemos en contacto contigo para informarte de que tu solicitud para el curso de Infraestructuras de Datos Espaciales, ha sido rechazada, habida cuenta del elevado número de peticionarios que ha superado los 1615 para las 140 plazas disponibles.


Los criterios de selección seguidos por el Instituto Geográfico Nacional y el CNIG han sido rigurosos, habiéndose tenido en cuenta los siguientes aspectos:

1º- Máximo 140 alumnos.

2º- Orden de inscripción a los cursos.1.

3º- Un solo curso por solicitante.

Sentimos no poder contar con tu participación en el citado curso; no obstante, te seguiremos informando de posteriores ediciones con la debida antelación.



Atentamente.

XXX

Jefa de Estudios

1 A las 1:00 a.m horas del 20 de septiembre el número de inscripciones en el curso de IDE era de 224 solicitudes.